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Qui va bien pouvoir nous aider ?


Du coup, la dépression est au fond de l’air, et les dérèglements psychologiques sont légion. Personne n’est épargné, à part les mieux lotis, bien que la question du sens de l’existence se pose régulièrement. Pour répondre à tout cela, on a vu fleurir le business juteux du bonheur selon les nouveaux gourous du développement personnel. Faire s’adapter l’individu au grand désordre à coups de formules infantilisantes et d’injonction à être l’archétype de son propre bonheur.
Qui va bien vouloir nous sauver ?

Nous sommes arrivés à un point dans le temps où il devient de plus en plus compliqué de comprendre les phénomènes extérieurs, ainsi que l’état intérieur de nos émotions. Il y a tant de choses qui nous échappent.


Depuis l’arrivée du covid en 2020, tout semble avoir pris une tournure qui contribue à brouiller nos repères et à nous déstabiliser. Il faut être bien attentif à la succession d’événements pour percevoir une trame de fond qui se dessine. On a beau tenter de s’informer comme on peut, l’information en continu ne fait que rajouter de l’insécurité psychologique, sans pour autant nous éclairer sur quoi que ce soit qui tienne la route.


On assiste un peu plus chaque jour, en toute impuissance, au grand effondrement de la société occidentale et des valeurs qui l’animaient.


C’est en passant en revue les différents phénomènes déstabilisants que l’on prend conscience de l’ampleur du désordre. Tout d’abord, nous avons subi de plein fouet les lois liberticides d’enfermement collectif lié au « pass vaccinal », et à la remise en cause des libertés fondamentales. Cela a contribué à stigmatiser une population en droit de questionner l’injonction à se faire injecter une technologie en phase d'expérimentation.


Les conséquences de cet acharnement politique ont eu pour effet de fragiliser un pays déjà affaibli par les injustices sociales. Le mouvement des gilets jaunes aura permis de comprendre combien la France de province souffre, et combien la répression manu militari des forces de répression policières sont là pour brutaliser toute expression pacifique de détresse.


Nous avons désormais à faire à une perspective de guerre mondialisée, issue de choix politiques émanant de l’Union Européenne, et appliquée par le bras armé d’outre Atlantique qui est l’OTAN. Cela fait bien les affaires des États-Unis, qui ne semblent pas bien pressés à trouver des compromis évitant à l’Europe de s’entretuer. Il faut souligner au passage que le complexe militaro industriel américain est le poumon économique des US…


Cette logique va-t’en guerre absurde entraîne la flambée des prix de l’énergie, des pénuries alimentaires, la déstabilisation des équilibres géo politiques mondiaux, ainsi que toutes sortes de dommages collatéraux programmés.


Dans un contexte de grandes tensions et de souffrance collective, la logique européenne impose par exemple à la France d’acheter son électricité dix fois plus chère qu’elle ne la vend aux sous-traitants imposés, en charge de la revente de cette énergie aux autres pays d’Europe. Ce sont les petits commerces qui subissent de plein fouet la violence des dépôts de bilan, dans l’indifférence générale.


Pour couronner le tout, nos gouvernants ont décidé de porter le coup fatal en voulant imposer la réforme des retraites. Sans rentrer dans les détails ni les grandes explications, tout le monde a compris qu’il s’agissait de manœuvres politiques et de motivations pour privilégier des intérêts opaques. Selon les chiffres du gouvernement, nous n’aurions pas 20 milliards à accorder aux retraites pour régler le problème. Rappelons que ce dernier a dilapidé 400 milliards de l’argent du contribuable dans des mesures liberticides qui n’auront servi à rien. Cherchez l’erreur…


L’environnement est un autre sujet qui mérite qu’on s’y attarde. Tout le monde est concerné par la pollution et ses effets nocifs, de même que le réchauffement climatique et tout ce que cela implique. Cependant il y a une volonté de dramatiser et d’exagérer les faits dans un narratif convenu qu’il ne convient pas de questionner, tout comme le reste. On nous parle de pass carbone et de « 15 minutes cities ».


Si vous n’êtes pas familiers avec le concept renseignez-vous… Les pass, nouveaux éléments de langages politiques ont la cote. Le pass carbone donnera droits à des devoirs, des points et des nouvelles contraintes de déplacement. Il faut néanmoins comprendre dans tout cela qu’il est question de se diriger vers une société de contrôle et d’ingénierie sociale.


L'écologie est en train de causer la ruine d'une profession noble dans un contexte de pénurie alimentaire. Les petits producteurs de par le monde sont sacrifiés à cause des règles sanitaires draconiennes au nom de l’idéologie carbone. C’est le cas de milliers de d’agriculteurs aux Pays Bas, expropriés pour ne pas respecter les quotas d’hydrogène imposés.


L’éducation nationale n’est pas épargnée par les nouveaux changements de paradigmes. Le transhumanisme, la remise en question des genres, des valeurs familiales et de la sexualité sont au cœur de l’idéologie wokiste qui sévit jusque dans les nouveaux programmes scolaires. On ne doit plus parler de papa ni de maman genrés, le sexe ne doit plus exister sous peine de se voir sanctionné. C’est la fin de la raison.


Le tableau ne serait pas complet si nous n’évoquions pas les nouvelles réglementations imposées par l’Union Européenne en matière d’alimentation. Il est désormais acté que la farine d’insectes sera intégrée dans la fabrication d’une multitude de produits issus de l’industrie agroalimentaire.


La farine de grillons domestiques va venir ravir les palais de toutes celles et ceux qui n’ont pas les moyens de se procurer des aliments de qualité. Pour sauver la planète, on va demander aux gueux de bouffer de la fiente en chantant la Marseillaise. L’écologie a bon dos n’est-ce pas ?


Toutes ces manœuvres entraînent des changements profonds. Nous ne sommes plus en marche. Nous ne nous dirigeons plus vers une mondialisation de technocrates dirigés par une caste corporatiste d’hyper-riches anglo-saxonne, nous y sommes bel et bien.


Le désordre global que nous évoquons est flagrant, malgré toute l’information tronquée et orientée qui nous est servie. Les gens savent bien que ça ne tourne plus rond. La machine s’est emballée. Le moteur est en surchauffe. Les perspectives sont alarmantes.


Du coup, la dépression est au fond de l’air, et les dérèglements psychologiques sont légion. Personne n’est épargné, à part les mieux lotis, bien que la question du sens de l’existence se pose régulièrement. Pour répondre à tout cela, on a vu fleurir le business juteux du bonheur selon les nouveaux gourous du développement personnel.


Faire s’adapter l’individu au grand désordre à coups de formules infantilisantes et d’injonction à être l’archétype de son propre bonheur. On voit ainsi débarquer des coachs pour tous les aspects de sa vie. Vous êtes en vrac parce que vous ne savez plus comment optimiser les rangements de votre cuisine ? Ne vous inquiétez pas, un coach rangement est là pour vous aider.


Vous déprimez et n’avez plus de motivation dans le travail ? Pas de problème, on va vous expliquer que c’est en souriant à la vie qu’elle vous sourira en retour. Et on pourrait continuer ainsi tant le business du bonheur fait recette. Elle n’est pas belle la vie ?


Si vous n’avez pas encore succombé à la mode du développement personnel, il ne vous reste plus qu’à consulter un psy. Il faudra pour cela beaucoup de patience et de moyens. Comptez environ deux ans de psychanalyse à raison de deux à trois séances par semaine, et vingt mille euros en honoraires, minimum.


Et oui, c’est le barème pour apprendre les théories du complexe d’Œdipe, de l’inconscient, du moi, du surmoi et du ça, ainsi que toutes les théories freudiennes autour de la sexualité. Le tout sans aucune certitude d’y voir un peu plus clair bien sûr…


Mais si malgré tout cela vous questionnez la validité de toutes ces autorités, alors vous êtes sur le bon chemin. La connaissance de soi est la garantie d’une vie équilibrée émotionnellement. Pour cela il faut questionner tout ce que l’on prend pour acquis : certitudes, convictions, croyances etc. Il faut partir de la page blanche sans être encombré par le passé.


C’est une démarche courageuse qui conduit naturellement vers la réappropriation du savoir et du bon sens.


Il faut accepter de faire cavalier seul et de se retrouver hors du courant de pensée traditionnel. Penser par soi-même implique une grande forme de solitude intérieure, qui n’est pas de l’isolement. On ne dépend plus des influences extérieures. On les considère rationnellement, sans besoin d’acter quoi que ce soit.


La sérénité et l’angoisse ne sont plus là pour nous faire réagir. Alors les solutions aux problèmes de l’existence s’imposent d’elles-mêmes, comme par enchantement.

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