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Qu'est-ce qu'une pathologie ?



Qu'est-ce qu'une pathologie ? À la question d'une personne cherchant à mieux comprendre son état psychologique... "Je viens d'apprendre que j'ai un trouble schizo affectif. Que puis-je espérer de ma vie ? Ma vie est-elle ruinée ?" Réponse : Avant que l'on ne vous apprenne l'existence de ce "trouble schizo affectif" vous n'aviez probablement aucune image sur le sujet, et vous n'aviez surement pas considéré être affecté par une quelconque "pathologie" n'est-ce pas ?

Qu'est-ce qu'une pathologie ?

À la question d'une personne cherchant à mieux comprendre son état psychologique... "Je viens d'apprendre que j'ai un trouble schizo affectif. Que puis-je espérer de ma vie ? Ma vie est-elle ruinée ?" Réponse : Avant que l'on ne vous apprenne l'existence de ce "trouble schizo affectif" vous n'aviez probablement aucune image sur le sujet, et vous n'aviez surement pas considéré être affecté par une quelconque "pathologie" n'est-ce pas ?


Nommer ainsi les choses donne à penser qu'on est atteint d'une sorte de maladie. Et maintenant vous voilà accablé par le poids de la description, la pathologie, qui tend à rendre la chose complexe et technique… Le terme n'aide en rien à mieux comprendre, bien au contraire, il stigmatise et engendre la peur.

Tout d’abord il faut écarter toute la terminologie et la sémantique psycholo technico abstraite préemptée par les spécialistes de la complexification. Le terme, le description n’est jamais la chose décrite. Rien de tout cela ne permet de mieux comprendre nos conflits ni de nous en libérer, bien au contraire. Elle nous enferme dans un statut voilà tout. Il est aussi impératif d’abandonner les images associées, qui nous conditionnent, et d'observer simplement en nous-mème les réactions et les motivations, les peurs et les contradictions. Observer les faits sans fuir ni condamner, sans tomber dans les idées, les théories et les abstractions.


Puis nous nous devons d’observer la nature du trouble, à savoir, la tendance dépressive, c'est à dire l'état d'isolement. La solitude est une chose, l'isolement et tout autre. C’est une forme d’enfermement intérieur. Car comprendre le mécanisme de la peur qui en découle, c'est s'en libérer.

Mais qu’est-ce que cette forme d’isolement et ce besoin de fuir en soi-même et de s'y réfugier ? C'est une quête de sécurité psychologique. Mais en cherchant la sécurité on engendre l'insécurité.. C’est clairement une manifestation de l’égo et de l’hyper conscience de soi. Ainsi la pensée érige des murs pour tenter de se protéger, de garder à distance tout lien relationnel.. C’est une forme de suicide psychologique.. Ce que les psy nomme la schizophrénie n'est autre que l'extrême état d'isolement intérieur et la peur induite quand on n'a plus de lien avec l'autre. C'est une conséquence de l'importance démesurée que l'on donne à ce que l'on est.

C’est en observant les faits qu'on peut s’en libérer. On peut alors sortir de sa prison et se remettre à vivre joyeusement..
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