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Qu'est-ce que l'art ?


Ce que l’on appelle « art » n'est autre que l'expression conditionnée de l’être, rien de plus. Qu’il soit un talentueux technicien ne change rien à la nature du constat. Chez Paganini par exemple, on ressent bien dans sa musique la folie perfectionniste qui l'habitait. Que l’on aime idéaliser et voir la grandeur chez les autres. Ainsi on a créé un Panthéon pour nos soi-disant grands hommes. C'est une façon de donner de l'importance à notre histoire guerrière, puis à glorifier la nation.

Ce que l’on appelle « art » n'est autre que l'expression conditionnée de l’être, rien de plus. Qu’il soit un talentueux technicien ne change rien à la nature du constat. Chez Paganini par exemple, on ressent bien dans sa musique la folie perfectionniste qui l'habitait. Que l’on aime idéaliser et voir la grandeur chez les autres. Ainsi on a créé un Panthéon pour nos soi-disant grands hommes. C'est une façon de donner de l'importance à notre histoire guerrière, puis à glorifier la nation.


L’art n’existe pas. Il n'y a que le business de l'art. Le reste n'est que l'idéalisation d'une esthétique liée aux modes, à la culture et à sa promotion. Le fait qu'un tableau puisse se vendre des millions n'a rien à voir avec l'art. Il n’est question que de business et de spéculations.


On aimerait attribuer de l'intelligence émotionnelle à la création « artistique ». Mais il n’en est rien. L'art n'est qu'une expression du conditionnement, et ce que l’on appelle art n'est en réalité qu’une quête de libération. On peut être touché par l’esthétique artistique de par le fait qu’elle exprime chez certains un besoin profond d’émancipation que l’on peut percevoir en soi. Cette résonance bouleverse parfois. Elle cristallise notre impuissance à nous transformer. C’est de ce constat que naît le besoin de sacraliser. On tente de donner de la grandeur à l’individu parce qu’on en est dépourvu. C’est un moyen habile de s’attribuer la grandeur pour soi.



Il y a aussi l’esthétique dictée par les effets de mode et l’émotion qu’elle suscite. Cette réaction repose sur l’identification et le « romantisme » intellectuel. L’expression artistique répond au besoin de s’exprimer, quelle que soit la forme. Elle répond à la quête du dépassement de soi et de l’émancipation. Mais qu’est-ce qui s’exprime au juste ? Peut-on réellement parler d’émancipation ou n’est-ce qu’une illusion ? Et quelle est l’entité qui s’exprime ?


C’est l’ego qui s’exprime, depuis l’espace conditionné de la pensée et des souvenirs. Par conséquent l’expression n’est que la projection du passé. Ainsi la production « artistique » est une chose du passé. Ce que nous appelons « création » à tort n’est que le passé modifié. Rien de plus. Qu’il suscite une émotion d’approbation ou de désapprobation n’en fait rien de plus qu’une autre forme de distraction, telle Mickey land ou l’église.


Certains aimeraient y trouver un supplément d’âme, je sais, mais l’esprit n’est autre que le contenu de la pensée. Un supplément d’âme revient à dire un supplément de conditionnement. La pensée habile peut s’inventer des abstractions mais il n’en demeure pas moins qu’il n’y a aucune vérité dans tout cela. On est encore dans le champ des croyances et des idéologies.


On aimerait pourtant échapper à ce que l’on est à travers cette forme « artistique » parce que l’on est incapable de voir sa propre responsabilité dans le désordre ambiant et d’y opérer le moindre changement profond. L’art devient ainsi une forme d’échappatoire et de fuite en avant, rien de plus. Le reste n’est qu’idéalisation.

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