top of page
Rechercher

La violence du sport


La violence du sport

Peut-on se libérée des objectifs ?


Observer et écouter sont des actes qui exigent une qualité d’attention particulière, où la pensée cesse de courir après des objectifs. Pourtant, notre mode de fonctionnement est souvent basé sur des défis, des buts à atteindre et des performances à accomplir. Le sport en est un exemple frappant : il incarne cette quête permanente de dépassement de soi, souvent au prix d’efforts, de douleurs et de contradictions intérieures.


La violence du sport : entre dépassement et douleur


Le sport est souvent perçu comme une activité noble, visant à améliorer la santé et à renforcer le corps. Cependant, il repose sur une logique de compétition, de comparaison et de performance. On se fixe des objectifs : devenir plus fort, plus rapide, plus endurant. Cette quête de dépassement crée un intervalle entre ce que l’on est et ce que l’on aspire à être, générant ainsi une contradiction intérieure.


La violence du sport se retrouve dans les efforts physiques et la douleur inhérente au sport qui peuvent également engendrer des blessures psychologiques : déception, jugement de soi, sentiment d’échec. La compétition, quant à elle, transforme le sport en un combat où il s’agit de vaincre l’adversaire. Cette approche guerrière nourrit la violence, tant envers les autres qu’envers soi-même.


Le sport, reflet des conflits intérieurs


Le véritable ennemi, c’est souvent nous-mêmes. Le sport, avec ses valeurs de performance et de compétition, devient alors un terrain où se reflètent nos conflits intérieurs. On se force, on s’efforce, on endure la souffrance pour atteindre des objectifs souvent dictés par l’ego. Cette quête de perfection peut même prendre une dimension masochiste, où l’on trouve du plaisir dans la douleur et la violence que l’on s’inflige.


Le sport est également un terrain propice au narcissisme : se sculpter un corps parfait, se regarder dans le miroir avec admiration, chercher à être désirable ou admiré. Cette starification de soi nourrit l’ego, mais ne contribue pas à un équilibre global.


Santé du corps et santé de l’esprit : un équilibre nécessaire


Un corps en bonne santé ne garantit pas un esprit sain. Bien souvent, nous privilégions la santé physique, négligeant celle de l’esprit. Pourtant, les deux sont indissociables. Le stress, l’anxiété et notre mode de vie déséquilibré sont souvent à l’origine de troubles physiques et psychologiques. Le sport, à lui seul, ne peut pas créer cet équilibre global.


Une approche alternative : vivre sans violence ni compétition


Il est possible d’entretenir la santé du corps de manière naturelle, sans violence ni compétition. Marcher, jardiner, jouer avec ses enfants, bricoler, nager ou surfer pour le plaisir du geste sont autant d’activités qui nourrissent le corps et l’esprit sans les contraindre. Ces pratiques, libérées de la mesure et des objectifs, permettent de retrouver une harmonie intérieure.


Comprendre pour mettre de l’ordre


C’est en comprenant la structure psychologique du sport, de la douleur et de la violence que l’on peut mettre de l’ordre dans sa vie. Il s’agit de consacrer du temps à chaque aspect de son existence, sans excès ni déséquilibre, avec justesse et précision. Cette approche permet de résoudre les problèmes à la racine, sans recourir à des solutions superficielles.


Conclusion : Retrouver l’équilibre par l’attention


Observer et écouter sans objectifs ni jugements est une clé pour retrouver l’équilibre entre le corps et l’esprit. En comprenant les mécanismes de la compétition, de la violence et de l’ego, il est possible de vivre une vie plus harmonieuse, libérée des conflits intérieurs et des souffrances inutiles. C’est dans cette qualité d’attention que réside la véritable santé, tant physique que mentale.


Besoin d'être accompagnée ? Réservez une séance dès maintenant.


 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page