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La douleur psychologique est dans l'accumulation


La douleur psychologique

L'impossible partage de soi et la douleur psychologique


Qu'il est difficile de partager ce que l'on ressent avec l'autre ! Nous avons établi tant de barrières, tant de protections invisibles, accumulé tant de défis et creusé un isolement qui ne cesse de grandir. Pourtant, si l'on prend le temps d'observer, on vit les mêmes peurs, les mêmes angoisses et les mêmes désillusions. Nous sommes semblables dans nos failles, bien plus que nous ne voulons l'admettre.


Pourtant, nous vivons coupés du monde, séparés de cette connexion essentielle avec la vie et avec autrui. Se sentir véritablement lié aux êtres vivants et à la terre, c'est expérimenter l'unité profonde. Mais ne pas être réellement en contact avec l'autre, c'est sombrer dans l'isolement, la tristesse et la peur.


Nous croyons que vivre en couple , avoir un partenaire, signifie être relié à quelqu'un. Mais cela n'est qu'une illusion. On peut partager son quotidien avec un étranger, sans jamais l'avoir vraiment rencontré. Pourquoi ?


Parce que bien souvent, cette union repose sur d'autres mécanismes inconscients :

  • La peur de la solitude

  • La dépendance sexuelle

  • Le besoin d'être sous domination ou de dominer

  • La jalousie et la possession

  • L'habitude, ce confort qui évite de se remettre en question

  • La douleur psychologique


Il ne s'agit pas tant d'aimer l'autre que de chercher un remède à notre propre vide intérieur afin de fuir la douleur psychologique.


La jalousie, fille de l'attachement


Nous avons tendance à nous attacher matériellement, mais aussi psychologiquement :

  • Nos possessions (voiture, maison, vêtements, argent)

  • Notre image (notre statut, notre réputation, notre nom etc...)

  • Nos idées (idéologies, opinions, croyances, traditions)

  • Notre partenaire (que l'on considère souvent comme un bien, un acquis)


Mais pourquoi cet attachement ?

Parce qu'au fond, nous avons peur. Peur de perdre ce qui nous rassure, peur de voir disparaître ce à quoi nous avons donné une valeur, peur du vide, peur de nous retrouver face à nous-mêmes. L'attachement nourrit la peur, et de cette peur naissent la jalousie et la haine.


👉La jalousie n'est qu'une haine déguisée. 👉La vraie liberté, c'est l'absence de peur.

Nous avons fait de l'amour un champ de bataille , une guerre d'intérêts où chacun tente de sécuriser son territoire, de protéger ses acquis, d'éviter la souffrance tout en se nourrissant de l'autre.


L'amour, un contrat d'exploitation mutuel ?


On nomme cela amour , mais est-ce vraiment de l'amour ? Ou bien une relation d'exploitation mutuelle ?


Dans la plupart des relations, il ne s'agit pas d'un amour pur et libre, mais d'un marché implicite :

  • "Je t'aime tant que tu me rassure."

  • "Je t'aime tant que tu ne regardes personne d'autre."

  • "Je t'aime tant que tu remplis mes attentes."


Un contrat invisible , souvent inconscient, mais dont les termes sont clairs : "Ne me quitte pas, ne change pas, sois celui ou celle que je veux que tu sois."


👉 L'amour véritable n'impose aucune condition. 

👉Il ne cherche ni possession, ni contrôle.


Mais sommes-nous réellement capables d'aimer ainsi ? Ou bien sommes-nous trop enfermés dans nos attentes, nos peurs, et notre besoin de sécurité ?


Derrière l'amour, une accumulation d'images


Si nous étions capables de regarder l'autre sans étiquette, sans tous ces rôles que la société nous impose, nous verrions que l'amour ne peut exister que dans la liberté totale .


Mais au lieu de cela, nous réduisons l'autre à une image :

  • Mari, femme

  • Chef d'entreprise, employé

  • Père, mère, enfant

  • Français, étranger

  • Croyant, athée


Toutes ces étiquettes ne sont que des murs que nous dressons entre nous. Elles fragmentent, divisent, créent de la distance et de l'incompréhension.

L'autre n'est plus perçu pour ce qu'il est, mais à travers le prisme de notre propre construction mentale. Nous ne voyons plus un être humain, nous voyons une fonction, un rôle, une identité fabriquée .


L'abandon de l'attachement, une clé vers la liberté


Nous croyons qu'aimer, c'est retenir. Nous pensons que l'amour s'épanouit dans la fidélité, l'exclusivité, la possession. Mais en réalité, l'amour ne supporte aucune prison.


👉 L'amour ne naît que dans l'absence totale de peur. 

👉 Aimer, c'est laisser l'autre libre, et se libérer soi-même.


Mais cette liberté fait peur, car elle implique d' accepter le mouvement de la vie, l'impermanence de toute chose.


Alors que faisons-nous ? Nous nous accrochons. Nous refusons d'admettre que rien ne nous appartient, que tout est voué à changer, à disparaître.


Vers une relation authentique


Alors, que signifie être réellement connecté à l'autre ?

  • Être pleinement présent, ici et maintenant.

  • Ne pas chercher au changeur, à l'adaptateur à nos désirs.

  • Ne pas projeter sur lui nos peurs et nos attentes.

  • Le voir tel qu'il est, sans l'interpréter, sans lui coller d'étiquette.


C'est dans cet espace de clarté et de liberté que peut naître un amour véritable, un amour qui ne dépend pas du temps, ni du passé, ni du futur.

Un amour qui n'a pas besoin de certitudes, ni de promesses, ni de possession.

Un amour qui, pour la première fois, respire.


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