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La douleur émotionnelle


La douleur émotionnelle est devenue le nouveau fléau des temps modernes. C’est un phénomène préoccupant, et les individus qui en sont affectés sont légion. Mais quelle est l’origine de cette souffrance ?  C’est une souffrance issue du « moi », l’espace depuis lequel on juge, on compare, on censure et déforme à sa guise. Il y règne une activité exclusivement centrée sur elle-même, son propre salut, son accomplissement personnel, son anxiété. Il fonctionne depuis un centre isolé. Cette attention constante donnée à soi, son individualité et sa pseudo-singularité est le début de toutes les tensions et de tous les désordres.

La douleur émotionnelle est devenue le nouveau fléau des temps modernes. C’est un phénomène préoccupant, et les individus qui en sont affectés sont légion. Mais quelle est l’origine de cette souffrance ?


C’est une souffrance issue du « moi », l’espace depuis lequel on juge, on compare, on censure et déforme à sa guise. Il y règne une activité exclusivement centrée sur elle-même, son propre salut, son accomplissement personnel, son anxiété. Il fonctionne depuis un centre isolé. Cette attention constante donnée à soi, son individualité et sa pseudo-singularité est le début de toutes les tensions et de tous les désordres.


On a beau se marier et avoir des enfants, il n’en demeure pas moins que la solitude et l’isolement engendrent des interactions sans réelles connexions à l’autre. Chacun peaufinant son image, son statut, sa carrière. Et tout le monde en fait de même. On est dans une relation à l’autre dans laquelle deux images cohabitent. De cette distance vont naître tous les conflits relationnels. Être en relation veut dire partager les mêmes préoccupations, et cela n’est possible que quand la division disparaît.


La psychologie moderne n’adresse pas vraiment cet aspect du problème de l'ego et de la relation à l'autre. Le fait est que le "moi" est à l’origine des diverses contradictions. Le moi se pense unique et œuvre de façon égoïste, à guichets fermés. Seul ce "centre du monde" pense avoir de l’importance. C’est le début de tous les problèmes émotionnels, relationnels et physiques. Les trois sont intimement liés.


Et puis il y a la souffrance, physique et psychologique. La première s’oublie le temps, alors que la seconde demeure. La raison est simple : c’est en nourrissant le souvenir de la douleur qu’on lui donne une continuité. Si on est capable d’oublier sa souffrance physique, pourquoi a-t-on tant de mal à se libérer de la souffrance émotionnelle ?


Une grande partie des problèmes relationnels est engendrée par un mode de vie profondément individualiste. Quand on est uniquement concerné par ses désirs et ses ambitions et que l’autre en fait de même que se passe-t-il ? Tenter de faire s’adapter deux êtres poursuivant chacun son propre "devenir" relève de l’illusion. La relation est vouée à l’échec. C’est pourquoi cinquante pour cent des mariages se terminent en divorces. Après quelques mois de plaisirs et de découvertes, la relation stagne puis s’enlise. On reste alors ensemble par habitude. La peur de la solitude et l’attachement font le reste.


C’est en observant les mécanismes psychologiques liés à l'ego que l’on perçoit la douleur émotionnelle qu'il engendre. On découvre alors ce qu'est l'ordre et une nouvelle forme d'action peut voir le jour, libre de toutes tensions émotionnelles.

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