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L'homme se connait si peu.

L'individu est si peu conscient de sa nature profonde. Il s’intéresse à tout ce qui est ailleurs et qui relève de l’abstraction. Il est en quête permanente ce qui peut le distraire. Il se passionne pour des sujets qui n’ont aucune application concrète dans sa vie de tous les jours. Même sa pseudo-curiosité est une forme de distraction et d'évitement. Rien de ce qu'il découvre ne l’aide à résoudre les innombrables problèmes de son existence.

L'individu est si peu conscient de sa nature profonde. Il s’intéresse à tout ce qui est ailleurs et qui relève de l’abstraction. Il est en quête permanente ce qui peut le distraire. Il se passionne pour des sujets qui n’ont aucune application concrète dans sa vie de tous les jours. Même sa pseudo-curiosité est une forme de distraction et d'évitement. Rien de ce qu'il découvre ne l’aide à résoudre les innombrables problèmes de son existence.


Il va s’intéresser à la nature de la roche sur Mars mais il est incapable de regarder ce qui est sous son nez, à savoir : la maison brûle. Il y a urgence. Son quotidien n’est que luttes, contradictions et conflits. Pourtant il y a tant de choses à comprendre et à résoudre en lui-même pour pouvoir vivre dignement. Mais non. Il préfère théoriser jusqu’à plus d’heure dans des joutes alcoolisées. Il opte pour la dualité ou comment les choses pourraient en être autrement. Mais le fait est que la nature de l’instant lui échappe. Il fuit. Il a si peu le sens du pratique. Le fait disparaît au profit de l’idée. Voir que l’on fuit son existence relève de l’intelligence. C’est le premier pas vers transformation de l’être.


On est arrivé à un tel point d’isolement avec soi-même et les autres, que de par notre attitude, on contribue au grandiose écroulement de cette civilisation, rien de moins. On a choisi la démarche suicidaire. Qu’à cela ne tienne. Il n’y a plus de vitalité intérieure. Il ne reste plus en soi que de la peur et du désespoir. C’est l’instinct de mort. La pensée stérile, les traditions, les valeurs et les idéologies conduisent au néant.


Notre vie est si peu connectée à la vérité. On se complaît dans les abstractions et les théories. Éteignons donc notre poste de télévision. Ouvrons grand les yeux. La distraction quotidienne télévisée n’est que sirotage de désinformations. Ne voit-on pas qu’on en crève de toutes ces narratifs orientés. On ne sait plus quoi en faire ni comment les processer. Rien de tout cela ne contribue à la libération de l’individu. Ces faux-semblants ne sont que distractions sans amusement et contrôle des esprits.


On est en train de succomber à une idéologie post-capitaliste sur fond de discours frôlant parfois le totalitarisme… Il est temps de reprendre son destin en main, sans rien attendre de quiconque. Le carnage est là, il rôde, il ne s’en ira pas de sitôt. Céline disait dans le voyage : "Ah c’est tout l’homme Ferdinand, il contemple sa mort tout en la fabriquant…".


Le soleil vient de percer. La chaleur se fait sentir. La vie s’éveille un peu partout. La journée va pouvoir commencer, gaie, belle, simplement.

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