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Faire cavalier seul.


On s’est construit des vies dans lesquelles règnent le stress, la tension et les conflits en tout genre. On compense en ingérant toutes sortes de drogues, souvent excessivement : cigarettes, alcool, sex, nourriture, tv, boulot, sport. Il faut bien masquer le désordre intérieur et atténuer la tension, n'est-ce pas ?

On a beau chacun vivre une réalité différente, le problème de l’existence se pose également pour tous, quelles que soient les circonstances. C’est l’opportunité de se remettre en question, d’observer ses motivations, de découvrir le fait de notre existence et non l’idée qu’on s’en fait. Car il y a bien peu d’instants pour questionner la vie. Peu de gens avec qui cheminer honnêtement. Chacun oeuvre pour sa pomme, concerné uniquement par ses intérêts, la quête de plaisirs et de distractions. On fuit bien souvent les problèmes pour en engendrer de nouveaux un peu partout.

On s’est construit des vies dans lesquelles règnent le stress, la tension et les conflits en tout genre. On compense en ingérant toutes sortes de drogues, souvent excessivement : cigarettes, alcool, sex, nourriture, tv, boulot, sport. Il faut bien masquer le désordre intérieur et atténuer la tension, n'est-ce pas ?

On déplore le chaos environnant tout en contribuant soi-même à l’alimenter. On vit toutes les contradictions. On aimerait que les choses tournent bien rond, mais on ne veut rien quitter, on ne veut pas regarder le désordre, on préfère la fuite, c’est bien plus facile.

Est-on capable de voir tout cela en soi-même et pas seulement chez les autres ? De toute évidence non. Pas assez d’honnêteté, de sérieux ni de passion. On s’est conformé à obéir depuis tout petit. On accepte les explications des autorités et des experts sans broncher, et on succombe aux modèles et aux images.

De temps en temps on peut croiser de rares spécimens d’individus encore vivant, l’oeil brillant, vif, la voix claire et le mot juste. On se dit alors qu’il y a de l’espoir pour l’humanité

Il faut d’abord percevoir clairement l’état de fait de notre existence pour pouvoir acter avec justesse. Pour cela il est impératif de se trouver hors du désordre et de la confusion. Or nous fonctionnons depuis l’espace de la pensée traditionnelle, vieille et conditionnée. Alors comment s’y prendre ?


Il faut un esprit tout à fait tranquille, qui accepte de se dépouiller de tout son savoir. Un esprit attentif, curieux et passionné. Toutes ces questions sont fondamentales, elles conditionnent la totalité de notre existence. Croire n’aide en rien, bien au contraire.

On croit quand on est impuissant à trouver des réponses.

On se met alors à les inventer. Mais le fait demeure inchangé. On se raconte des histoires et puis on se convainc qu’elles sont réelles, c’est tout. Par contre il y a une qualité d’écoute et d’observation qui permettent la perception directe et qui libère instantanément. Cette dernière n’est pas progressive. Elle ne nécessite aucun spécialiste pour nous éclairer. Les spécialistes sont eux-mêmes des êtres confus, plein de suffisance, arrogants. C’est le prix à payer pour la connaissance. Il est préférable d'éviter toutes ces disciplines, elles entretiennent le désordre revisité. Elles offrent du passée modifié, rien de plus.

Il faut donc faire cavalier seul, il n’y pas d’autres alternatives. On peut questionner et trouver les réponses par soi-même dès lors qu’on est connecté au reste de l’humanité et que l’on chemine, attentif à chaque instant, toujours alerte. Et si l’on pouvait se cantonner à résoudre un seul problème totalement, on reglerait alors tous les autres. Car il n’y a pas de problème isolé et déconnecté. Tout est lié, interconnecté.

On peut continuer à vivre selon ses divers conditionnements mais alors on se prive de la beauté, la grandeur et l’amour. Et sans cela, l’existence est bien triste, pauvre, petite et terne. Ce serait ballot !


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