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Comprendre les individus à haut potentiel (HPI)

Dans le monde concurrentiel d'aujourd'hui, le terme "High Potential Individuals" ou "HPI" devient de plus en plus courant dans les milieux d'affaires. HPI est un terme utilisé pour décrire les individus qui ont le potentiel de devenir de futurs leaders au sein d'une organisation. Dans cet article, nous discuterons de ce qu'est HPI, pourquoi il est important pour les entreprises d'identifier HPI et comment HPI peut être développé.



Que sont les HPI ?


Les HPI sont des individus qui possèdent une combinaison de capacités innées et de compétences acquises qui les distinguent de leurs pairs. Ils sont motivés, ambitieux et ont soif de connaissances. Les HPI ont une capacité naturelle à résoudre des problèmes complexes, à penser de manière créative et à prendre des décisions judicieuses. Ils ne sont pas seulement très performants, ils possèdent également des qualités telles que le leadership, la réflexion stratégique et l'intelligence émotionnelle.


Pourquoi est-il important d'identifier HPI ?


L'identification de HPI au sein d'une organisation est cruciale pour sa croissance et son succès. Les HPI sont les futurs leaders capables de stimuler l'innovation, d'améliorer la productivité et d'assurer la pérennité de l'entreprise. Ils possèdent le potentiel d'avoir un impact significatif sur le résultat net de l'organisation. En identifiant les HPI dès le début, les entreprises peuvent créer des programmes qui nourrissent et développent leur potentiel, assurant ainsi un pool de leaders de haute qualité.


Comment identifier HPI ?


L'identification de l'IPH nécessite une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives. Les entreprises peuvent utiliser des techniques basées sur les données pour identifier les plus performants, y compris les mesures de performance, les commentaires à 360 degrés et les évaluations psychométriques. Les méthodes qualitatives telles que les entretiens et les observations peuvent également fournir des informations sur le potentiel de leadership et les capacités de réflexion stratégique d'un individu.


Quelles sont les caractéristiques de HPI ?


Les HPI possèdent plusieurs caractéristiques clés qui les distinguent de leurs pairs. Ceux-ci inclus:

  1. Conduite : Les HPI sont des personnes très motivées qui ont un fort désir de réussir. Ils sont motivés par un besoin de réussite et sont prêts à travailler dur pour atteindre leurs objectifs.

  2. Ambition : les IPH sont ambitieux et ont une vision claire de leurs objectifs futurs. Ils ne sont pas satisfaits du statu quo et cherchent toujours des moyens de s'améliorer.

  3. Créativité : Les HPI possèdent une capacité naturelle à penser de manière créative et à proposer des solutions innovantes à des problèmes complexes.

  4. Compétences en prise de décision : les HPI ont de solides compétences en prise de décision et n'ont pas peur de prendre des risques calculés.

  5. Intelligence émotionnelle : Les HPI possèdent un niveau élevé d'intelligence émotionnelle, ce qui leur permet de gérer efficacement leurs propres émotions et celles des autres.

Comment développer HPI ?


Le développement de HPI nécessite une approche à multiples facettes qui comprend la formation, le mentorat et l'exposition à des missions stimulantes. Les entreprises peuvent offrir aux HPI des opportunités de diriger des équipes interfonctionnelles, de travailler sur des projets à fort impact et de participer à des programmes de développement du leadership. Les programmes de mentorat peuvent également aider les HPI à développer leurs compétences en leadership et à fournir des conseils et un soutien tout au long de leur carrière.


Conclusion


En conclusion, l'identification et le développement d'IPH sont cruciaux pour la croissance et le succès d'une organisation. Les HPI possèdent une combinaison unique de compétences et de qualités qui les distinguent de leurs pairs. En identifiant les HPI dès le début et en leur offrant des opportunités de développer leur potentiel, les entreprises peuvent assurer un pool de leaders de haute qualité qui peuvent stimuler l'innovation, améliorer la productivité et assurer la pérennité de l'entreprise.



 


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Il semblerait que les adeptes du développement personnel et les psys se soient emparés du sujet des hauts potentiels intellectuels. Ils entendent capitaliser sur cette notion vague de l'individu précoce. Plus un espace sans qu’on ne nous parle de ces individus caractérisés par des attributs particuliers.


On les considère trop intelligents pour être épanouis, et trop différents pour avoir des relations harmonieuses. Cette glorifiante stigmatisation à outrance n’aide en rien à mieux comprendre un phénomène lié à une époque narcissique. Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Un coefficient intellectuel de 130


Il est question d’avoir un certain coefficient intellectuel, qui peut se traduire par un "potentiel" pour certaines aptitudes. Cela ne permet en rien d’affirmer avec certitude que les talents spécifiques seront au rendez-vous. On attribue à ces "hauts potentiels" des QI supérieurs ou égaux à 130, soit environ 3 % d'une population au-dessus de la norme. Soit.



Les tests d’intelligences réalisés par des spécialistes sont basés sur des épreuves permettant d’évaluer ce score de QI, et sont donc là pour évaluer le fonctionnement cognitif global. Cependant ils n’éclairent en rien la personnalité de ces individus.


L'intelligence académique


Nous avons en France ce culte de l’intelligence académique. Nous aimons fabuler sur les émotions et la personnalité de surdoués ou de précoces. Les pseudos traits de caractères spécifiques aux "PI" comme l’hypersensibilité ne sont en rien fondés sur des études psychologiques. On retrouve néanmoins des sensibilités artistiques chez certains, ou une attirance pour les sujets qui font travailler l'imagination, qui sont bien souvent des moyens de fuir le désordre intérieur.


Les enfants "HPI" ont plus de difficultés scolaires que les autres


Quand on observe un large panel de "HPI", on constate qu’il n’y a pas d’individus solitaires ou dépressifs, ni même dotés d’un plus grand sens de la justice que la moyenne. Un des mythes est de penser que les enfants "HPI" ont plus de difficultés scolaires que les autres. Ce n’est pas un fait avéré. On a aussi tendance à faire un amalgame entre le "HPI" et l’autiste. Il n’y a pas non plus de lien à faire entre le "HPI" et les troubles de l’attention chez l’enfant ; aucune corrélation. Encore un mythe.

Une tendance cognitive prononcée pour la précocité de l’apprentissage

Pouvons-nous tout de même s’accorder pour dire qu’il y a bel et bien des traits de caractère similaires entre ces "hauts potentiels intellectuels" ? Eh bien il y a effectivement une tendance cognitive prononcée pour la précocité de l’apprentissage dans la lecture et l’utilisation du langage. On peut aussi distinguer une certaine qualité de réflexion et de compréhension sur des sujets complexes.


Les "HPI" ont besoin d’être stimulés

Mais cela n’en fait pas une généralité car on trouve aussi des "HPI" normalisés, qui se fondent dans le décor sans manifester d’aspérités particulières. On peut cependant dire que les "HPI" ont besoin d’être stimulés et challengés, faute de quoi l’ennui s’installe. Mais n’est-ce pas le cas de toutes celles et ceux qui aiment ce qu’ils font ?


Des traces d’intelligence hors normes

On peut observer tous ces parents espérant voir en leur progéniture des traces d’intelligence hors normes. Chez certains, c’est leur façon de se voir eux-mêmes hors normes n’est-ce pas ? Et puis chercher le diagnostic à tout prix n’est pas une bonne idée. Cela stigmatise l’enfant et l'enferme dans une sorte de pathologie "à soigner", d’une part, et cela donne beaucoup trop d’importance à l’enfant, à son ego. Cela a pour effet de le rendre capricieux.


Le syndrome de l'enfant roi

C’est le syndrome de l’enfant roi. Cela est contre-productif au final. On se justifie d’une étiquette pour pouvoir expliquer une souffrance, un désordre. Mais tout dérèglement dans la construction du jeune être en devenir n’en fait pas pour autant un "haut potentiel intellectuel" voyez-vous ?


On a parfois l’impression que les parents espèrent que leur enfant sera diagnostiqué de la sorte. C’est une autre manière de se sentir uniques dans une société devenue totalement nombrilisme et égocentrée. Cette stigmatisation à outrance permet de justifier la fragilité émotionnelle. Alors on se résigne tel un condamné à mort. Ceci expliquant cela.


Le HPI, en avance pour son âge ?

Cela ne veut pas dire pour autant que les parents n'ont un rôle important dans l’attention portée à l’enfant. Mais cela s’applique à tous. En étant proche, dans l’observation quotidienne, il se peut que l’enfant soit en avance pour son âge. Il faut alors encourager le saut de classe, naturellement. Mais se faire tester et avoir un verdict peut contribuer à fragiliser un enfant qui se cherche.

Être diagnostiqué "HPI"


Chez un adulte, être diagnostiqué "HPI" peut contribuer à comprendre le comment du pourquoi, sans pour autant apporter de solution miracles. Les explications sont une chose, comprendre et dépasser son mal-être en est une autre. Pas de vaccin miracle. Le bon sens doit guider la démarche et non la fuite en avant.


Attendre d’un test qu’il nous confirme être « HPI » peut s’avérer néfaste si le résultat est négatif. On se voyait plus intelligent qu’on ne l’est réellement. Alors c’est la douche froide. L’ego en prend un coup. La dépression peut en résulter.

Il faut donc bien cerner les motivations personnelles derrière cette quête de reconnaissance. Faute de quoi les effets peuvent être contre-productifs.


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