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Bas les masques..



En se baladant dans la marina de Cascais, ce Saint Tropez portugais, on reste toujours frappé par tous ces gens qui portent le masque, dont certains si bien. On dirait même qu’ils aiment la distance que ça créée. Pour certains c’est devenu un accessoire de mode, une nouvelle façon d’exister, ou plutôt une forme externe de ce que l’on est déjà : étrangers à nous-mêmes et aux autres. Le covid nous éclaire, il a mis à nu l’état de nos relations. Et là encore, la pensée entretient toutes sortes de motifs, de motivations, dont certains plus obscures que d’autres.


On reste toujours frappé par tous ces gens qui continuent à porter le masque sanitaire, dont certains si bien. On dirait qu’ils aiment la distance que ça leur procure. Il est devenu l’accessoire de mode contraint. C’est notre nouvelle façon d’exister, ou plutôt une forme externe de ce que l’on est déjà : étranger à soi-même et aux autres. L’épidémie nous éclaire. Elle a mis à nu l’état de nos relations. Ce nouvel avatar incarne l’esprit des temps modernes. La distanciation physique et le confinement reflètent combien on est devenu démuni, vide, et isolé. Pourquoi tant de méfiance, de défiance, de distance et d’isolement ?


Parce qu’on a accepté le mode de vie sans compréhension et sans goût. On a délégué le pouvoir à autrui et on se refuse de comprendre et de remettre en cause notre existence. On préfère croire et espérer. On s’est convaincu qu’il fallait travailler sur soi, devenant ainsi des micro-entreprises à guichets fermés. Pauvres diables !


Redisons-le au risque de se répéter, il n’y a rien à devenir, pas plus riche que pauvre. Et il n’y a rien à préparer, anticiper, contrôler. Notre vie nous échappe et tant mieux. Quand on deviendra proche de ce que l’on est réellement alors la distance cessera, et les masques tomberont.

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