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Les tensions émotionnelles et la quiétude.


Les tensions émotionnelles prennent différentes formes et sont causées par une multitude de facteurs tous bien distincts. Cela n'en fait pas pour autant un sujet spécifique pour chacune d’entre elles. Il y a un tronc commun : l’ego. Il est impératif de bien comprendre cela sans chercher à lutter contre. La résistance ne permet pas d’appréhender correctement un problème, bien au contraire. Elle cherche à adapter la réponse à son propre. Ce dernier n'est pas un vilain mot ni un jugement, c’est seulement un état de fait. Il faut donc abandonner l'image conditionnée de ce terme pour pouvoir avancer sereinement.

Les tensions émotionnelles prennent différentes formes et sont causées par une multitude de facteurs tous bien distincts. Cela n'en fait pas pour autant un sujet spécifique pour chacune d’entre elles. Il y a un tronc commun : l’ego. Il est impératif de bien comprendre cela sans chercher à lutter contre. La résistance ne permet pas d’appréhender correctement un problème, bien au contraire. Elle cherche à adapter la réponse à son propre. Ce dernier n'est pas un vilain mot ni un jugement, c’est seulement un état de fait. Il faut donc abandonner l'image conditionnée de ce terme pour pouvoir avancer sereinement.


Il importe peu de savoir si cela relève du narcissisme ou pas. En interprétant la chose ainsi, on crée une image négative de résistance qui ne permet pas d’avancer sans préjugés. Il devient alors impossible d’avancer. Peu importe quel mot on utilise. L'important est de comprendre que c'est par l’observation que l'on va pouvoir transformer les phénomènes émotionnels. C'est en comprenant l'influence du moi que l'on va régler les tensions émotionnelles.


Il y a un effet de mode à vouloir à tout prix s’identifier à une sémantique psycho médicale aliénante. Les nouvelles « pathologies » psychologiques font recette. On a beau décrire les spécificités de chacune de ses affectations, cela ne permet pas de comprendre l’origine des désordres, et encore moins s’en libérer durablement. Les descriptions et les explications ne sont que des mots. Il n'y a pas de salut dans cette approche de la complexification.


Il faut aborder les sujets simplement, avec bon sens et pragmatisme, et de façon globale. Cela implique de prendre en compte la souffrance émotionnelle en général. Adresser sa souffrance du point de vue de son être conditionné ne fait que donner de l'importance au moi. Cette approche est la source même du problème. Mais comment faut-il aborder le sujet alors ?


Une grande majorité des affectations émotionnelles est issue de traumatismes divers. Ils sont alimentés par des sentiments d'abandons injustes, de violences verbales et de non-reconnaissance de ce que l’on est. C'est entendu. Il faut ensuite accéder à ses souvenirs douloureux et les abandonner, s’en débarrasser une fois pour toutes, c’est possible.


Faute de quoi on continue à se traîner de spécialistes en spécialistes, d’analyses en analyses, de médocs en médocs. C'est déjà ce que l’on fait n'est-ce pas ? Mais si au contraire on est animé d'une flamme intense, et que la quête de vérité hors des certitudes conventionnées nous anime, alors on y est déjà. Si on est capable de dépasser tout ce qui ne va pas dans le sens de ce qu’on a envie d’entendre, alors on a fait une partie du cheminement nécessaire à la guérison de l'âme, parole d'ami. C'est le constat qui libère, et non les explications. La verbalisation à outrance n'engendre que la confusion.


C'est un travail que l’on doit mener seul, intérieurement. On ne peut compter que sur soi-même. Cela implique un esprit alerte qui questionne et qui ne dépend plus de l'avis d'un autre, spécialiste ou pas. Il faut avoir en aversion tout ce qui relève de l’illusion, et être libre de toutes conclusions. C'est à ces conditions qu'une qualité de perception libératrice est possible, hors du bruit intérieur et des pièges de la pensée.

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