Lecture à voix haute pour guérir les maux

Les Lectures Live : Une Expérience Unique de Partage Littéraire

L’idée de créer un espace de lectures live m’est venue tout naturellement. Il y a quelques années, j’ai assisté à un spectacle de Fabrice Luchini, où il lisait avec passion des passages de ses auteurs favoris. Son interprétation magistrale de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline m’a bouleversé. Cette expérience m’a fait prendre conscience de la puissance de la lecture à voix haute et de son impact émotionnel profond.

Pourquoi des Lectures Live À voix hautes ?

J’ai toujours aimé faire la lecture à mon entourage : ma famille, mes amis… peut-être ai-je parfois lassé certains, mais il se passe quelque chose de magique lorsqu’un texte prend vie à travers la voix. C’est une expérience immersive qui invite à la réflexion, au questionnement et au partage.

Je propose des lectures inspirées de mon dernier livre, "L’esprit du grand large", un récit de voyage et de quête de liberté intérieure à travers une transatlantique en famille peu ordinaire. Ces moments de lecture permettent d’ouvrir un espace d’échange où chacun peut poser des questions et partager ses réflexions.

Un Espace de Dialogue et de Connexion

Dans un monde où tout semble aller trop vite, où l’on est souvent absorbé par sa carrière et ses préoccupations, il est rare d’avoir des moments propices à l’introspection et aux échanges authentiques. Ces lectures live sont l’occasion de se reconnecter à l’essentiel, de partager un moment suspendu, hors du tumulte quotidien.

Comment Participer ?

La démarche est simple :

1. Réservez votre billet sur www.thierry-geschals.com.

2. Recevez un lien par e-mail pour vous connecter à la visioconférence.

3. Rendez-vous chaque jeudi à 20h00 pour une session interactive.

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Vous pourrez poser des questions, réagir en direct et échanger avec d’autres passionnés de littérature.

Rejoignez une Communauté Engagée

J’espère que ces rencontres permettront de rassembler des énergies positives, de nourrir la curiosité et l’enthousiasme autour de la littérature et du partage d’idées. Ensemble, nous pouvons créer un espace de réflexion et de convivialité, où la lecture devient un véritable voyage intérieur.

Extrait de "L'esprit du grand large" :

17°23’964 N 037°35’378 W

27 décembre 2020

"10 h 54. Ça y est, je peux désormais vivre torse nu avec un simple short de bain en guise de tenue. Place au dépouillement heureux et volontaire, place à la décroissance et à tout le reste.

Il n’y a pas si longtemps, quand travaillais à Paris, mon boulot consistait à concevoir des campagnes de publicité pour les grandes marques agro-alimentaires. Être le directeur de création faisait de moi le porte-parole de la créativité. Je me devais donc d’incarner l’audace, l’imagination, l’innovation et l’inventivité. La chemise restait l’accessoire qui m’offrait le plus de fantaisie, lors de mes présentations. Aussi, ne m’intéressait que ce qui en temps normal n’aurait pu se porter sans frôler le ridicule. Plus ça piquait les yeux, plus mon auditoire y croyait.

Je passais ainsi des heures à scruter les offres alléchantes de vêtements sur les sites de ventes privées chaque semaine. Chaussures, pantalons, chemises, vestes, tout y passait. Puis je commandais ce qui pouvait me servir de déguisement pour aller au charbon, parader dans des salles de réunion impersonnelles. Je recevais chaque matin de nouveaux colis que je m’empressais de déballer. C’était devenu une gymnastique quotidienne. J’avais besoin de distraction, alors je faisais Noël tous les jours.

Dire que j’aurai accumulé des dizaines de liquettes, de pompes et de paletots pour amuser la galerie. Toute cette panoplie de margoulin pourrit aujourd’hui dans le grenier humide de ma maison. C’est qu’il en fallait des ornements pour être conforme à l’image parisienne du succès et de l’entrepreneuriat.

Chanceux est celui qui peut un jour ouvrir grand les yeux, pendant qu’il est encore temps. Tout le reste n’est que grandeur et décadence. Faites sortir un primate de sa cage et offrez-lui la liberté de la savane. Vous verrez s’il veut encore rentrer dans sa cage qui lui sert de prison. Fini, basta, no more.

Assis là, le torse nu avec un simple short de bain en guise de tenue, 300 miles à l’ouest du Cap Vert, je me sens bien plus riche dans ce dépouillement joyeux que dans mes vingt années d’agitations parisiennes. Je n’ai plus de projet, plus d’illusion, plus de conflit, je suis le plus heureux du monde."

Vous avez besoin d'un accompagnement ? Prenez rendez-vous dès maintenant.

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