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Le moi et du besoin de s’en libérer..



Quand on dit je, on donne de l’importance à ce qu’on est, on donne naissance à l’égo, au moi, au centre, au censeur. Alors ne pas dire je est une forme d’humilité, car en niant l’égo, on peux laisser s’exprimer autre chose que soi-même : une flamme si vous préférez, et non pas un centre d’où s’exprime la personne conditionnée.


Savez-vous ce que veux dire le mot individu ? Indivisible.

Nous ne sommes pas encore des individus. Nous sommes des égos bourrés d’images, divisés, fragmentés, centrés sur nous-mêmes, avec notre lot de béquilles et de bidules, nos dépendances et nos blessures, nos p’tits plaisirs et nos grandes peurs. Et puis la peur ultime : celle de mourir. Nous en avons si peur que nous avons inventé dieux. Pourquoi demandez-vous ? C’est très simple, parce que nous avons peur de perdre tous nos petits plaisirs voyons, nos attachements, notre nom, notre maison, notre femme, notre compte en banque etc... En passant, quelle drôle de façon de nommer l’individu avec lequel on vit. Vous êtes-vous jamais fait la remarque ? Ma femme. Comme si vous possédiez un jouet et qu’il vous appartenait, contractuellement.. Passons.


Se libérer de tous ses attachements, de son savoir, de ses traumatismes, ses préjugés, ses images, son pays, son parti, ses croyances : c’est en quelque sorte mourir à ce que l’on est, à l’égo. Et que se passe-t-il alors ? On sait alors ce que veut dire mourir et on n’en a plus peur, car il n’y a plus rien à perdre, donc plus peur de perdre quoi que ce soit. Voyez-vous la beauté de la chose ? Nous avons inventé un après la mort que l’on nomme paradis, nirvâna ou ce que vous voudrez selon notre origine, culture et conditionnement. Il y en a même qui se racontent que des vierges les accueillerons dans l’au-delà, cela relève du comique.


Il y a aussi ceux qui parlent de réincarnation. Posons-nous deux secondes. Pour être réincarné il faut d’abord incarner non ? Incarner ce que l’on est ? Notre égo mesquin et égoïste ? C’est cela qu’on veut emmener avec soi ? Quelle drôle de blague. Ce n’est pas bien sérieux tout cela. Alors vivre sans l’égo, sans images etc.. c’est devenir un individu non fragmenté, indivisible, alors c’est une toute autre histoire...

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