On chasse pour le plaisir de tuer et on abat les animaux pour entretenir les sensations gustatives. Mais le règne animal doit pouvoir coexister en bonne entente avec celui des humains sans ce besoin de tuer, d’enlever la vie à un autre être vivant, et sans cette brutalité quotidienne ordinaire issue de la culture, des traditions et de l’éducation.
On partage pourtant la même planète. Il n’est donc pas nécessaire de privilégier une espèce plutôt qu'une autre. Deux mille ans de christianisme ont fait un tort incommensurable aux animaux. Prétendre à la supériorité de l’homme parce qu’il peut louer dieu est d’une injustice et d’une absurdité profonde. Qui peut encore croire ces affirmations puériles ?
Il n’y a pas à se mesurer, ni à se comparer. On doit simplement vivre harmonieusement avec tout ce qui nous entoure. Cela veut dire développer sa sensibilité, car seul l’être sensible peut vivre en ce monde sans engendrer le chaos. Et ce n’est que quand on comprend la souffrance animale qu’on devient sensible. Observez la cruauté que l’on inflige aux animaux d’élevage, le manque d’espace, le gavage, puis les conditions d’abattages. C’est à lever le cœur. On préfère ne pas savoir et se réfugier dans l’hypocrisie. Ne pas regarder derrière la porte des abattoirs permet de ne pas se sentir concerné, ni responsable. C’est bien pratique n’est-ce pas ?
On a décimé une grande partie des espèces animales par idéologie. On a été conditionné à penser en termes de supériorité et on continue aujourd’hui. Notre supposée intelligence n’a permis aucune évolution sur ce terrain. On continue à massacrer pour le plaisir de manger et de chasser.
Non, l’individu n’évolue pas psychologiquement. Son corps a pu évoluer dans le temps, mais son esprit demeure dans les ténèbres depuis la nuit des temps. Une ère nouvelle pourra voir le jour quand l’individu se transformera en renonçant à son ancien cerveau et son mode de vie destructeur. C’est possible. C’est le rôle qu’il nous est proposé d’incarner dans cette vie.
Comentarios