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De la boulimie et de l’anorexie.


En ce qui concerne la boulimie, son origine se trouve dans la peur et l’insécurité, qui en retour engendre une incessante quête de sécurité. Cela se traduit par un insatiable besoin d’accumuler, de stocker, tel un ôgre.. par peur de manquer. Ensuite vient la fuite en avant, l’ingestion en quantité astronomique de nourriture pour se noyer dans le plaisir des sensations, et de l’anesthésie générale. Ainsi on ne sent plus le vide existentiel de la peur, on est totalement submergé par les sensations qui occupent tout l’espace vital. La nature de la peur peut prendre diverses formes : peur d’être abandonné, licencié, de tomber malade, de mourir, d’être sans argent, de souffrir à nouveau, psychologiquement ou physiquement etc… peu importe.

Le rapport au corps et à l'alimentation.


Quand on évoque ces sujets, en général, on a bien trop souvent tendance à parler des symptômes et du manque d’équilibre alimentaire, plutôt de la source des conflits, car on peine à comprendre l’aspect psychologique sous jacent..


La boulimie tout comme l’anorexie sont issus d’un dérèglement psychologique lié à l’image que l’on a de soi, ainsi qu’au jugement et la culpabilité induites.. L’obsession de perdre du poids et l’incontrôlable prise de poids sont similaires par nature.


En ce qui concerne la boulimie, son origine se trouve dans la peur et l’insécurité, qui en retour engendre une incessante quête de sécurité. Cela se traduit par un insatiable besoin d’accumuler, de stocker, tel un ôgre.. par peur de manquer. Ensuite vient la fuite en avant, l’ingestion en quantité astronomique de nourriture pour se noyer dans le plaisir des sensations, et de l’anesthésie générale. Ainsi on ne sent plus le vide existentiel de la peur, on est totalement submergé par les sensations qui occupent tout l’espace vital. La nature de la peur peut prendre diverses formes : peur d’être abandonné, licencié, de tomber malade, de mourir, d’être sans argent, de souffrir à nouveau, psychologiquement ou physiquement etc… peu importe.


L’anorexie en revanche trouve sa source dans une image dégradée de soi.

On cherche à perdre du poids et on se refuse d’accepter ce que l’on est physiquement, alors on modifie son corps, en niant la nécessité de s’alimenter proprement. Ce besoin de se travestir est souvent le fruit d’un traumatisme, d’une douleur enregistrée et non adressée. On peut avoir subi des violences physiques ou morales et on se met à se trouver laid, coupable, on se juge sévèrement. La nourriture devient alors un moyen d’affamer le corps, de lui faire violence, de le contraindre à rentrer dans une boite bien trop petite. C’est une démarche « sadique » si l’on peut parler ainsi. On se sent coupable et on se fait violence.


C’est donc l’image que l’on a de soi qui est dégradée. On veut alors tout contrôler, de l’image qu’on a de soi et de tout ce que l’on ingère. On contrôle en maitrisant le connu, car on craint l’inconnu.. On craint ce que l’on ne peut prévoir, ce qui pourrait arriver, on a peur de l’avenir, de l’imprévu, de ce que l’on ne maîtrise pas.


On se juge quand on se compare et que l'on tente de se conformer à un modèle, une idéologie, une tradition ou toute forme d'autorité etc..

Le jugement est basé sur la moralité, qui est profondément immorale. Ainsi nous portons le poids d'une culpabilité sans fondement, comme un fardeau, pour avoir le droit d'exister illégitimement dans un monde profondément malade.


On craint l’opinion publique, on craint de ne pas réussir, de ne pas se réaliser, de manquer une occasion; et tout cela baigne dans ce sentiment de culpabilité - on a fait une chose qu’il ne fallait pas faire. La culpabilité est présente au cœur même de nos actions; on est riche et d’autres sont pauvres et en mauvaise santé; on a de quoi manger et d’autres n’ont rien à manger. Plus l’esprit se pose de questions, plus il cherche à pénétrer, à explorer, et plus grand est le sentiment de culpabilité, d’angoisse..


Seul l'esprit qui n'est pas n'est pas limité par les opinions et la comparaison peut percevoir ce qui est vrai, et agir librement.


Le coaching du mieux-être vous permet de cerner l'interaction du corps et de l'esprit afin de trouver le bon équilibre de vie au quotidien. Par conséquent, c'est en comprenant la façon dont nous nous percevons au travers les images et les accumulations psychologiques, que nous pouvons nous libérer du désordre intérieur et des divers conflits.


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