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Contribuer à changer le monde.


Tout d’abord il se pose la question du désordre mondial et de sa propre part de responsabilité. Ensuite quel rôle peut-on y jouer ? On ne peut nier la pauvreté, la souffrance, la violence, les guerres, le désastre écologique, la malnutrition, les épidémies, le pillage des ressources, l’extinction des espèces etc. Tout ceci est bien réel. C’est fâcheux, cela compromet l’avenir de nos chérubins, n’est-ce pas ? Ce n’est pas acceptable ! Pour les plus cyniques, eh bien figurez-vous que tout va bien. Ils ne voient pas où est le problème. Ce sont bien entendu les plus aveugles de tous.

Tout d’abord il se pose la question du désordre mondial et de sa propre part de responsabilité. Ensuite quel rôle peut-on y jouer ? On ne peut nier la pauvreté, la souffrance, la violence, les guerres, le désastre écologique, la malnutrition, les épidémies, le pillage des ressources, l’extinction des espèces etc. Tout ceci est bien réel. C’est fâcheux, cela compromet l’avenir de nos chérubins, n’est-ce pas ? Ce n’est pas acceptable ! Pour les plus cyniques, eh bien figurez-vous que tout va bien. Ils ne voient pas où est le problème. Ce sont bien entendu les plus aveugles de tous.


Ces questions se posent plus facilement chez ceux qui ont le luxe ne pas courir après l’argent. Car ceux qui souffrent ont assez de problèmes comme ça pour pouvoir s’occuper des problèmes des autres. On ne peut avoir de la compassion que lorsque l’on s'est libéré des conflits. Mais comment considère-t-on le désordre ? Est-ce un facteur extérieur à soi-même ? Est-ce le boulot des politiciens de les régler ? Compte-t-on sur la science et la technologie pour apporter les réponses adaptées ? Sommes-nous si étrangers aux problèmes qui nous entourent ?


Le fait est que l’on est responsable du désordre, vous et moi, et personne d’autre. À force d’égoïsme et d’ambition on a créé un monde violent. Voit-on cela comme un fait indiscutable, ou pense-t-on être étranger au chaos ? Si l’on est distinct des problèmes alors il n’y a rien à faire, les solutions nous échappent et le monde continuera ainsi sa course dégénérée. Mais si l’on voit sa responsabilité, que doit-on faire ?


Comment peut-on contribuer à rendre ce monde meilleur ? On ne peut échapper à cette question si l’on est un tant soit peu sérieux et concerné. Car y répondre c’est trouver sa place dans l’univers. C’est aussi trouver la joie et l’ordre intérieur. Mais la réponse doit être totale et non partielle. Elle doit régler la cause. Mais il semble que l’on soit occupé à traiter les symptômes à petits coups d’initiatives externes. On espère ainsi que la multitude d’actions améliorera les choses progressivement. Ajouter à cela un peu d’éducation, et le tour serait joué. Mais la multitude d’initiatives ne semble apporter que davantage de conflits. Aucune amélioration en vue.


Pourtant on veut y croire. On aimerait pouvoir sortir le carnet de chèque et régler ainsi les problèmes, selon ses moyens. Mais cela ne fonctionne pas ainsi, malheureusement ! La raison est très simple, on l’a évoqué précédemment. On est responsable du désordre et personne d’autre. Tant qu’on ne change rien dans nos relations aux autres, aux choses et aux idées, rien ne changera durablement.


Notre posture, c’est tout ce que l’on considère comme acquis. C’est le contenu de notre pensée. La pensée a inventé les sciences, les religions et toutes les idéologies toutes plus puériles les unes que les autres. Ce sont ces dernières qui divisent et engendrent les conflits. On doit reconsidérer tout cela sous un autre angle, car on a laissé la pensée tout gouverner. Mais doit-il en être ainsi ?


La pensée a sa place, dans certains domaines, techniques et autres. Mais en relation avec les autres elle est néfaste. Elle donne naissance aux images et aux divisions. Et c’est bien l’ego le problème du monde et rien d’autre. L’ego c'est l’ambition, l’égoïsme et la violence. Voyons-le clairement. Ce n’est que lorsque l’ego aura trouvé sa juste place que l’on pourra parler d’une transformation durable et d’un monde meilleur. Là est le salut pour l’humanité, nulle part ailleurs.


Si l’on veut réellement changer le monde, il faut abandonner l’ancien cerveau et fonctionner depuis un espace spontané, neuf, non conditionné. Il faut abandonner ce qui nous a pris des dizaines d’années à construire, abandonner les tranchées chèrement conquises. Mais est-on prêt à un tel renoncement? C’est pourtant la seule façon d’exister honnêtement.

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