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Arrêter de se juger et culpabiliser.


La culpabilité est un concept issu de la religion judéo-chrétienne. Il existe depuis deux mille ans et a été exploité pour asservir les êtres. On se voit jugé coupable de tous les travers selon l'arbitraire des autorités religieuses. On vous demande ensuite de vous repentir. On a deux millénaires de propagande religieuse à évacuer. Les effets sont insidieux. Ils sont ancrés dans la culture, l'éducation et les traditions.

La culpabilité est un facteur très insidieux. Il est à l’origine de tant de souffrances. Mais pourquoi et comment avons-nous accepté de nous juger de la sorte ?


La culpabilité est un concept issu de la religion judéo-chrétienne. Il existe depuis deux mille ans et a été exploité pour asservir les êtres. On se voit jugé coupable de tous les travers selon l'arbitraire des autorités religieuses. On vous demande ensuite de vous repentir. On a deux millénaires de propagande religieuse à évacuer. Les effets sont insidieux. Ils sont ancrés dans la culture, l'éducation et les traditions. On se juge quand on se compare et que l'on tente de se conformer à un modèle. Mais que veut dire être coupable ? Et qui est légitime pour juger de cette culpabilité ? On ne parle pas ici de la justice sociale et des crimes que cette dernière juge devant les tribunaux. Le jugement est basé sur la moralité, qui est en réalité profondément immorale. On porte le poids d'une culpabilité sans fondement, tel un fardeau pour avoir le droit d'exister illégitimement dans un monde profondément malade.


On craint l’opinion publique. On craint de ne pas réussir, se réaliser, de manquer une occasion etc. Tout cela baigne dans le sentiment de culpabilité qu’on a fait une chose qu’il ne fallait pas. Plus l’esprit se pose de questions et plus grand est le sentiment de culpabilité et d’angoisse. La peur est cette impulsion qui nous pousse à chercher une autorité dominante. Cette quête est issue du besoin d’afficher un certain vernis de respectabilité, ce à quoi nous tenons tant : être respectable.


La peur est l’énergie qui flétrit l’esprit et infantilise la pensée. Elle conduit à toutes sortes de théories habiles et subtiles, de superstitions, de dogmes et de croyances. C’est la paresse intellectuelle qui par facilité suit ce qu’imposent les autres. Il est alors discipliné à suivre. Le « suiveur » accepte la violence de l’autorité dans l'espoir d'obtenir une satisfaction, une récompense.


Et puis il y a toutes les peurs qui nous habitent : peur de mourir, de se tromper, de tomber maladie, de souffrir, d’être seul etc. On nie la peur en se réfugiant dans l’espoir. On fait abstraction de l'esprit critique et accepte alors les contradictions sans questionner. On se met à croire des mots qui n’ont aucun sens.


C'est une chose que de s'imaginer ce qui pourrait être. C’en est une autre de percevoir ce qui est réellement. Il n'est pas très compliqué de voir l’évidence, mais il est difficile d'être libéré des conflits. La compréhension intellectuelle n’est pas la compréhension réelle. La raison est simple. La perception est altérée par des notions de jugement, de comparaison et de désir.


Il y a toutes sortes d'autorités dont on dépend, intérieurement et extérieurement. Il y a l'autorité de la tradition, du passé, de la mémoire, des expériences, des connaissances etc. On subit leurs influences. Mais comment un individu conditionné par l'autorité, l'imitation et l'adaptation peut-il écouter sans déformer ?


C’est en percevant le fait que la pensée porte tout le poids du passé et des conditionnements divers qu’elle peut se libérer du passé sans effort. Elle croule sous le poids du passé qu'elle porte diligemment comme un fardeau. Elle n'est pas libre de voir complètement car pour cela il faut être libre de toutes pressions sociales et religieuses. Une personne qui n'est pas limitée par les opinions et la comparaison peut agir librement.

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