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Apprendre que l’on a un cancer.


Avant qu'on ne nous apprenne l'existence d'un "cancer" on n'avait probablement aucune image sur le sujet, peut-être juste de drôles de sensations dans le corps. On n'avait sûrement pas considéré être affecté par une quelconque "maladie" n'est-ce pas ? Il y avait sûrement des manifestations physiques, mais probablement aucune certitude.

Avant qu'on ne nous apprenne l'existence d'un "cancer" on n'avait probablement aucune image sur le sujet, peut-être juste de drôles de sensations dans le corps. On n'avait sûrement pas considéré être affecté par une quelconque "maladie" n'est-ce pas ? Il y avait sûrement des manifestations physiques, mais probablement aucune certitude.


Nommer ainsi les choses techniquement donne à penser que l’on est atteint d'une sorte de maladie fatale, voire incurable, c’est ce que cela implique. On se sent désormais accablé par le poids de la description, et on envisage le pire. Elle tend à rendre la chose complexe et technique. Le terme n'aide en rien à mieux comprendre, bien au contraire. Il stigmatise et engendre la peur. On se projette alors dans un avenir sombre, naturellement.


Tout d’abord il faut écarter toute la sémantique médicalo technico abstraite issue de spécialistes de la complexification et de la maladie. Ces derniers fonctionnent depuis le microcosme de leur savoir et de leur autorité. Ce qui constitue réellement la totalité de notre existence globale leur échappe. Ils ne sont pas formés pour faire les rapprochements entre les dérèglements liés à un mode de vie conflictuel et les alertes du corps. Ainsi, nous nous privons souvent de la possibilité de comprendre les signes avant-coureurs et de modifier notre façon de vivre. On se retrouve enfermé dans un statut voilà tout.


Il est impératif d’abandonner les images associées, qui tendent à conditionner. Il faut observer simplement en soi-même les réactions, les peurs et les liées à l'inconnu, et regarder les faits sans fuir ni condamner. On doit ensuite observer la nature du dérèglement afin d'établir les liens avec notre mode de vie. Là où règnent les contradictions fleurissent des tensions, du stress et des pressions sur le corps et l’esprit. Ces contraintes mécaniques dérèglent naturellement le fragile équilibre de la santé, et c’est alors que signaux sont au rouge.


Il y a aussi l'alimentation et le manque d’attention au corps et à son bon fonctionnement. Passer sa vie à courir dans des activités bien souvent sans intérêt n’aide en rien à se sentir connecté au corps, et à la nécessité de trouver du sens dans sa vie. Ce que l'on nomme en général « maladie » n’est en réalité qu’une conséquence, un effet lié à une cause bien souvent psychologique.



On est devenu des champions de l'évitement. Notre quotidien n'est que fuite et justification. On attend des autres qu'ils règlent les problèmes à notre place, tels des assistés de la dernière heure. Dès qu'on peut nous filer une pilule miracle on est aux anges. On accumule ainsi toutes sortes de produits dans le corps issus de l'industrie chimique pharmaceutique. On ne fait jamais confiance à la capacité du corps et de l'esprit à se réguler et à combattre naturellement les bobos occasionnels. On n’est pas conscient que le système immunitaire est une mécanique de grande précision. On a tellement peur de mourir qu’on préfère s’en remettre à Dieu, à la science, au docteur, au bistouri.


Notre vie est basée sur le principe de la fuite. C'est une façon d'éviter de régler les problèmes que l’on engendre en soi-même.


Le constat honnête doit susciter la compréhension de notre mode de vie. Dès l'instant où l’on est prêt à questionner son existence et à faire ce qui s’impose, on se transforme, naturellement. Alors le reste trouve sa place et l'action juste s'impose d'elle-même.


C'est en comprenant la façon dont on se perçoit au travers les images et les accumulations psychologiques que l’on peut se libérer du désordre intérieur et des divers dérèglements physiques et émotionnels.

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