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Être en vie c'est questionner sans répit.


Être en vie c’est questionner sans répit. Il ne peut en être autrement. C’est rester alerte, vigilant et ne pas succomber aux habitudes. Cela demande une telle vigilance qu’on comprend bien pourquoi l’humanité est tout endormie. C’est un job à plein temps et à contre-courant.

On commence à prendre la mesure du bonheur d’être libre, avec de l’espace pour réfléchir, observer, questionner encore, toujours…


Être en vie c’est questionner sans répit. Il ne peut en être autrement. C’est rester alerte, vigilant et ne pas succomber aux habitudes. Cela demande une telle vigilance qu’on comprend bien pourquoi l’humanité est tout endormie. C’est un job à plein temps et à contre-courant.


Hors de cette attention passive règne le désordre. Il faut donc avoir le sens des choses à leur place et d’avoir en horreur les conflits, ce fluide qui enveloppe notre esprit tout entier, chaque instant. Notre vie est comme un parc batteries qui se décharge en permanence à vitesse grand V. Pour maintenir une tension minimum propre à la servitude il faut la recharger en permanence. Elle n'a aucune autonomie propre. Elle ne fonctionne que dans le gaspillage, à grands coups d’efforts incessants. Ce n’est pas une vie. C’est usant à la longue. Ça fait tomber malade, forcément. C’est là où le bât blesse. Il ne faut pas chercher ailleurs.


Mais on s’habitue à la souffrance comme on s’habitue au reste. C’est pernicieux tout ça. On n’a pas idée. On se laisse trop aller aux plaisirs pour ne pas ressentir le désordre, parler toujours d’autre chose, de discours futiles en bavardages puérils.


C’est fou comme on peut passer à côté de la vie. C’est si vite arrivé. On ne se méfie pas assez. On devrait pourtant, c’est de notre existence dont il s’agit. On ne sait pas s'il y en a une autre après. On devrait s’appliquer un peu plus, car on arrive bien trop vite à la fin, pratiquement dès le début.

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